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Jacques Muller, artiste peintre et graveur,
 né le 22 avril 1930, décédé le 19 mai 1997 à Bruxelles*

 1950 

Service militaire.
Est déclaré inapte en 1951.

1951

Avec son ami peintre Quentin Van Offel, débat du problème de la figuration.
La présentation par Dimitri Balachoff au Palais des Beaux-Arts (de Bruxelles), du film expérimental inédit The Spirit moves de Mura Dehn, décrivant un dancing à Harlem, de par son contexte profondément troublant et humain, décide J.M. au choix d'une figuration affirmée.
Hergé souhaite sa collaboration au journal "Tintin". J.M. ne répond pas à son attente.

1952

Jacques Muller tente de se composer une grammaire de composition picturale cohérente. Cherche des sujets. Séjour à Paris.
Un boursier G.I., Perry Winter lui propose de partager sa "turne" à la fondation Rockefeller. Ecoute Rex Stewart à St-Germain des Prés. Rencontre Florian Jacowitz, peintre viennois. Dessine à la Grande Chaumière. Rentre à Bruxelles et travaille dans le bâtiment. Gravement malade. Se rétablit avec peine.

 1953 

Tente de peindre une toile de très grand format (3m80 x 2m50), L'arrestation du Christ dans laquelle J.M. cherche à inclure le vocabulaire spatial et la rhétorique de la Renaissance.
Doit renoncer à l'exposer.

 1954 

Travaille à des décors d'étalage.
Lit beaucoup.
Se lie d'amitié avec Robert Hébrant, qui tient un atelier libre de peinture, et est engagé, à raison de quelques heures par semaine comme professeur de dessin et de peinture.
Copie Rubens.
Découvre le cinéma japonais à travers Kurosawa et Mizoguchi.

 1955 

Profondément abattu par le décès de son père.
Déménage.
Loue un vaste atelier durant deux mois et peint une toile plus grande que la précédente, échec total.

 1956 

Se remet à graver des scènes de banlieue, directement sur le motif, et des scènes bibliques.
Peint d'après modèle dans l'atelier du peintre Robert Hébrant.
Participe au groupe "Jeunes figuratifs belge" sous la houlette de Robert Hébrant.

 1957 

Expose quelques gravures à Paris à la Guilde de la Gravure, à côté de James Ensor, Constant Permeke, Paul Delvaux, etc.
Achat par Louis Lebeer, Conservateur du Cabinet des Estampes de Bruxelles, de 18 gravures.

 1958 

Un ami peintre, Armand Van Huyck, lui offre de partager son atelier à Evere, dans la Banlieue de Bruxelles. J.M. peint et grave sur le motifs des paysage de banlieue.
Voyage en Italie.

 1959 

Tente pour la troisième fois une composition sur le thème de la Montée au Calvaire. Résultat plus satisfaisant.
Voyage en Allemagne.
Exposition personnelle à Bruxelles à la Galerie Montjoie. Visite de Herman Teirlinck qui propose un achat pour l'Etat. Critique très mitigée.



 
* La grande majorité des textes repris ici sont issus de Jacques Muller, l'oeuvre gravé pour lequel lui et son épouse avaient élaboré une ligne du temps reprenant les éléments majeurs de la vie personnelle de l'artiste, mais également de la vie culturelle et scientifique anisi que les événenements politiques. Ces textes couvrent la période allant de 1947 à 1990 (date de parution du livre). Ces dates ont été complétées par les auteurs du site ainsi que par des textes issus des diverses publications autour de l'oeuvre de Jacques Muller.