Albert Dumont JACQUES MULLER Vernissage Exposition jusqu’au 30 mai 2010 Rue Léon Lepage 43 – 1000 Bruxelles (Métro Ste-Catherine/Bourse) |
Chère maman,
Je trouve le texte que tu m’as envoyé très bien, vraiment. Je te pousse à continuer… Et au fond, un choix de toiles, très belles, est déjà fait, non ?
Fauves : et les toiles d’Espagne ?
Gros bisous neigeux à vous tous,
Véronique
Mes chers enfants,
J’ai monté et descendu des escaliers, parcouru des distances en tram, etc, tout ça en idée et l’essentiel que j’essaie de capter; je n’y arrive pas Je me dis sans arrêt, les années ‘80, qu’est-ce qui s’est passé mais maintenant j’arrête car il est plus de 11 h et qu’il y a autre chose à faire.
Je ne sais pas ce que nous allons choisir demain, on verra.
Je vous embrasse
maman très contente de travailler de nouveau pour une exposition
En annexe, ce document :
1977
Quand je suis arrivée à Bruxelles, fin décembre 1962, nous nous installons à la rue Bosquet à Saint Gilles. Nous venons de nous marier et après un séjour à Paris, je fais connaissance de Bruxelles. Jacques a un atelier dans la même rue, trois maisons plus loin, chez Mme. Poirier. Il donne des cours de peinture à l’Ecole d’Art décoratif créée en collaboration de Robert Hébrant et quelques autres artistes.
Véronique naît en octobre 1963 et Jean-François en 1965. L’appartement devient trop petit et voilà que nous déménageons à l’avenue Gribaumont à Woluwé Saint Pierre.
Je suis engagée par un ami, André Taylor, admirateur de l’œuvre de Jacques et qui défend cette œuvre très activement en collaboration avec son épouse Gaby Taylor. Je travaille comme dactylo jusqu’à ce qu’en 1967. Nous avons un troisième enfant, Jean Pierre. Après la naissance, j’ai encore travaillé occasionnellement pour le bureau d’André Taylor. Et Jean entre dans nos vies… Il sort de prison en 1968, j’avais Jean Pierre sur les bras quand je lui ai ouvert la porte.
En 1969, nous déménageons à la rue Tiberghien à Saint Josse, où les enfants grandissent et vont à l’école. Il y a un garage et derrière, une pièce de jeux – avec le piano – et un jardinet. Le séjour est au bel étage, deux grandes pièces, l’une en façade, l’autre donnant sur le jardinet et où nous profitons également de la vue d’un grand arbre du voisin.
Jacques a installé l’atelier au premier étage : pièces spacieuses et hautes de plafond. Un bonheur ! Les toiles s’agrandissent, en largeur et aussi en hauteur. Je vois comme exemple une huile 203 x 110 : La rue de 1969.
Â
Quand la maison est mise en vente, nous déménageons, encore, et cette fois-ci à la rue Waelhem à Schaerbeek , en 1977. Encore une grande maison où l’inspiration suit les dimensions des murs. Jacques parcourt les rues de Bruxelles encore et toujours, Il va figurer l’homme dans la ville.
Peintures de transition (???????????) :
Ville et pont 1978 185 x 140
Crépuscule 1978 180 x 160
Les années ‘80
Après les toiles des années ’70, la palette ………………. oh, elle ne change pas, mais son utilisation devient plus fauve, les constructions se font plus souvent avec des juxtapositions de couleurs pures, mais toujours avec fougue et aussi douceur.
Le splendide Pont de Brooklyn du Musée de Verviers est comme un exercice de coloriste et c’est vrai, comme une esquisse magnifique et monumentale de sa visite à New York en 1980.
Le pont de Brooklyn 1980 – 180 x 142
Il y aura « Le Bus » 1980, mais aussi « Le jusant », petite acrylique de la mer du Nord avec ses gris illuminés par des touches roses , vertes, bleus, jaunes. Impressionniste.
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Je ne sais pas pourquoi j’écris ceci, je ne sais plus pourquoi j’intitule cela 1977, si ce n’est que c’est l’année où nous avons déménagé à Schaerbeek au 78 rue Waelhem.
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Ce que je sais, si on parle de l’œuvre de Jacques Muller et distingue en périodes, il est certain qu’il y a l’apprentissage, les années 1940, 1950, des peintures déjà achevées, déjà fortes. D’autres en ont parlé. Les années 1960, la vie suit son « cours » .
Les années 1970, on a présenté ces années-là , dans le livre de Jean Pigeon, et puis dans l’exposition chez A.B.C. « Muller 72 ».
Les années 1980, que j’essaie de définir, eh bien ce sont sans doute les années « fauves », certainement les années où le coloriste veut exploiter à fond ce qu’il maîtrise si bien : la couleur qui construit son sujet. Si mon mari était un admirateur d’Ensor, il l’était aussi de Permeke. Il les a connus, il a suivi les dernières années de leur vie et de leur peinture.
Il a été visiter Oostende et Mariakerke, il a été visiter le musée de Jabbeke…
Il est homme de son temps et va voir les expositions de Klee, Picasso, aussi bien que L. Freud, que F. Bacon qu’il a reconnu bien avant que les medias ne s’en emparent.
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Je veux stimuler ma mémoire pour retourner dans ces années-là .
Les années 1980 ont commencé à partir des 1977 quand il s’est installé à la rue Waelhem où il a pu poursuivre sa recherche. Jacques travaillait beaucoup. Il n’arrêtait jamais, il s’en allait si souvent avec un carnet où il prenait des notes, écrites, dessinées même aquarellées et bien sûr quand il prenait des plaques pour graver.
De retour, il l’assied et réfléchit. Il regarde le mur en face de lui, l’espace uni, et les notes prises… Il commence la toile avec une idée bien arrêtée, choisit le format, souvent directement découpée dans le rouleau de toile jute.
Le bus 1980 150 x 118
Le jusant 1980 80 x 100
pourquoi pas se pencher sur la période « fauve » des années 80?
Pour le texte: à voir une fois le thème choisi….
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Jean Pierre Muller
www.jpmuller.be
Mes chers enfants,
Oui, il y a une exposition de prévu dans la galerie Albert Dumont.
sans doute le 6 mai pour un mois.
Albert vient mercredi pour voir les toiles, nous n’avons pas prévus encore de thème ou sujet.
Je n’ai guère d’inspiration, mais on verra cela ensemble.
Autre chose, à qui est-ce qu’on pourrait demander d’écrire une courte introduction, qui est alors reprise sur l’invitation, donc une photo + texte.
D’abord donc la visite, le choix, et puis …
J’avais pensé à Paul Ralet, peut-être quelqu’un d’autre??
Je vous tiendrai bien sûr au courant après la visite d’Albert.
Bonne soirée
Je vous embrasse bien fort
maman
JAZZ MULLER J a c q u e s  M u l l e r,  b l u e s,  j a z z Dessins et Peintures / Tekeningen en Schilderijen VERNISSAGE EXPOSITION / TENTOONSTELLING GALERIE ABC GALERIJ MORE JAZZ MULLER L’exposition More Jazz Muller se prolonge à l’atelier ! L’ATELIER JACQUES MULLER |
Boycott Art Gallery
présente les Å“uvres de JACQUES MULLER (1930 – 1997) Peintures, Gravures, Dessins Vernissage le jeudi 25 octobre à partir de 18h
Exposition du 25 octobre au 17 novembre du mercredi au samedi de 15h à 19h Boycott Art Gallery
33, rue Darwin B-1050 BRUXELLES Tél. +32 (0)475 51 99 31 Contact : boycott@skynet.be |
Pour son fêter cinquième anniversaire, L’Espace Beau Site organise une exposition d’ensemble :
vernissage et présentation de la saison 2007-2008, le vendredi 7 septembre, à partir de 19h00. Soirée animée par le quatuor à cordes « Héliotrope »
Espace Beau Site
Avenue de Longwy 321 B-6700 ARLON Tél. 063 22 71 36 – 063 24 59 70 Fax 063 22 76 50 Exposition ouverte
du 8 septembre au 9 octobre 2007 Du lundi au vendredi de 9h00 à 18h30 Jacqueline Bastin Patricia Bastin-Andrien Cécile Bertrand Émilienne Bistoen Blasius Dominique Collignon Gasquis Mireille Gérard Sophie Gibon Marion Gillet Edith Gistelinck Sylva Hanuise Nico Hienckes Olivier Jadoul Jean Janssis Michèle Laveaux Marie-France Mazy Martine Monfort Jacques Muller Réjane Muller Catherine Nicaisse Christian Otte Nathalie Passau Françoise Pierson Marie-Françoise Poncelet Arnaud Quaranta Christine Remacle Isabelle Remacle Paul Rouard Pascale Schmitz Danielle Strepenne Hélène Van den Putte Christiane Vanhauwaert Roland Vantusso Brigitte Weyrich
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L’Espace Beau Site a choisi de faire étape dans l’œuvre immense de Jacques Muller, en présentant une sélection d’œuvres sur papier : Espace Beau Site
Avenue de Longwy 321 B-6700 ARLON Tél. 063 22 71 36 – 063 24 59 70 Fax 063 22 76 50 Exposition ouverte Du lundi au vendredi de 9h00 à 18h30 |
La Ville d’Arlon et les organisateurs –  l’Académie des Beaux-Arts, la Galerie Ara Lunae, l’Espace Beau Site – ont le plaisir de vous inviter le samedi 9 septembre, à 14 h. à l’Hôtel de ville d’Arlon au vernissage de la biennale : Artistes dans la ville Plusieurs artistes exposeront dans différents endroits de la ville autour du thème choisi :   « Mises en lumière » Cet événement se déroulera du 9 septembre au 1er octobre 2006 à la
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Arlon – BIENNALE
Un ensemble de 12 toiles exceptionnelles de Jacques Muller s’y trouvera exposé en la grande salle du Centre culturel d’Arlon. |
Toute sa vie, la rue aura été pour Jacques Muller ‘Jacques Muller – To the Street’ |
Jacques MULLER Jeudi 22 septembre 2005 à 18h Exposition du 23 septembre au 29 octobre 2005 Rencontre autour du livre le samedi 22 octobre à 12h |
A Brooklyn | The New Yorker | 313 Carolina | Bedford Street | Ville | Sans titre | Carrefour | Pery | La ville | Trouble trouble | After that I took | Sans titre (Kosher) | Autoportrait |
Actuellement en construction, ce site est une réalisation de l’asbl « Les amis de Jacques Muller ».
Sont consultables les biographie , parcellaire, ainsi que le portfolio , accessible grâce au formulaire présent sur chacune des pages du site et permettant d’interroger sa base de données.
, laPlus donc qu’une simple galerie, le site ouvre différentes portes sur l’œuvre : que l’internaute choisisse d’en combiner différentes caractéristiques – technique, support, date ou localisation, voire même un mot-clé -, ou d’en découvrir une thématique particulière. Des données historiques sont également associées aux Å“uvres, qu’il s’agisse d’éléments biographique ou de l’actualité d’alors. Ceci afin de tenter de donner à l’œuvre l’éclairage de son b>contexte historique malgré qu’elle fût, en apparence tout du moins, longtemps, restée « en dehors du temps », à côté de son époque. Mais, ainsi que Jacques Muller le soulignait, « on peut aussi situer les choses dans le non-rapport […] Cette confrontation […] montre une réalité, une absence de liens qui en elle-même est intéressante. »
Initialement pensé pour pouvoir recueillir auprès de l’épouse de l’artiste, Lutgarde (ou encore Lutje ou Lut) Muller-Delbaere , les souvenirs qu’elle garde liés aux Å“uvres, à l’œuvre qu’elle a vu naître, dont elle a participé à l’accouchement, ce site entièrement collaboratif se fait avec les proches de l’artiste, grâce à une interface « internet », qui leur permet, à leur gré, de « nourrir » le site.
Entreprise à long terme donc, ambitieuse s’il en est, généreuse certainement, tentant une expérience nouvelle d’utilisation des nouveaux médias comme outil de connaissance mis au service d’une œuvre plastique et qui pourrait, à terme, constituer une forme inédite de catalogue raisonné. Projet important, puisque le seul nombre des peintures s’élève à 735 et que le site n’en comporte à ce jour « que » 276. Ce site est une réalisation qui cherche surtout comment donner à un internaute la possibilité d’avancer dans une œuvre immense, toujours à redécouvrir, en posant ses propres questions, en découvrant ses propres rapprochements.
Si vous souhaitez nous contacter, ou recevoir des informations sur la mise en ligne définitive de nos travaux, merci de bien vouloir nous écrire à contact@jacquesmuller.com
A très bientôt!